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Jean-Paul Delfino
Pour l’amour de Rio
Jean-Paul DelfinoLisbonne, novembre 1807. Les troupes de Napoléon, dirigées par le Général Junot, envahissent le Portugal. Sans armée digne de ce nom, Dom Joao VI, suivi par l’ensemble des membres de la Cour royale et de la noblesse, est obligé de fuir en catastrophe, emportant avec lui, dans une cinquantaine de navires, toutes les richesses de son royaume. Leur seule destination possible : la lointaine colonie du Brésil.
Au même moment, à Rio de Janeiro, Dona Josefina, une responsable du candomblé, l’un des cultes spirites issus de l’Afrique, accepte de collaborer avec un vieux médecin portugais à l’un des premiers ouvrages rendant compte de la condition des esclaves du Brésil. Tout d’abord jetée en prison, elle finira par mener à bien son projet et s’attirera les foudres de l’église.
Dans un respect scrupuleux des faits historiques, Jean-Paul Delfino dépeint, avec violence et tendresse, la naissance du Brésil au monde moderne : une réalité composée d’intrigues royales, d’aventures tumultueuses et de déchirements amoureux. De la souffrance des gamins des rues à la passion de Joao VI pour cette colonie qui n’en sera bientôt plus une, de la déclaration d’indépendance du Brésil par Dom Pedro I à l’abolition de l’esclavage, Pour l’amour de Rio dresse un portrait haletant et méconnu d’une nation en marche vers son destin.
ISBN: 978-2-84742-192-7
Coéditeurs:
Editions Le Passage
Date de publication: 24 mai 2012
Nombre de pages: 288
Dimensions du livre: 14 cm x 20,5 cm
Prix public: 19.50 €
« Hymne à la beauté et au courage des femmes, leçon de tolérance illustrée par l’art du récit, épopée historique aux couleurs bariolées, voilà un grand roman au final tragique qui demeure aussi flamboyant que tous les paysages et chacun des portraits brossés avec passion. »
La Provence
« Trépidant, vif, ce roman observe le Brésil à un moment charnière. On craque pour la colonie audacieuse, sensuelle et violente, prête à se libérer de sa tutelle portugaise. »
Le Maine libre
« Le portrait haletant d’une nation asservie, en marche vers la liberté.»
Le Télégramme